L'école d'autrefois /
L’école habite un coin de notre esprit, avec les bons et mauvais souvenirs de l’enfance.
Les trésors retrouvés dans les brocantes, vide greniers ou autres marchés aux puces, et le hasard se fait complice du passé pour enrichir cette collection.
Tout au long de cette visite vous allez pouvoir découvrir ou redécouvrir un temps passé bien présent dans la mémoire de nos parents et grands-parents.
Pour les plus audacieux un devoir d’époque, d’un niveau certificat d’étude vous est proposé. A vous de le rédiger et d’en attendre la correction, ainsi peut être aurez vous droit à un bon point ou au bonnet d’âne !
Bonne visite bon amusement, et ne nous prenons pas trop au sérieux, car il ne faut pas oublier que nous sommes tous d’anciens élèves ! !
Les leçons
Les filles étaient initiées aux travaux de broderie et de couture. Une « marque » est un tissu carré comportant l’ensemble des lettres de l’alphabet, le nom et le prénom de l’élève. La jeune fille âgée de huit à dix ans, réalisait cet ouvrage avec un soin extrême traduisant ainsi la considération que l’on avait pour la formation de la future ménagère
La journée d’un écolier commence avec la leçon de morale : un quart d’heure tous les matins, selon les instructions officielles, mais en fait, bien plus, avec la foi laïque animant les instituteurs qui la prolongent en faisant régner, à tout instant, un climat moral dans la classe, les fameux tableaux de morale, sont un souvenir des plus marquant pour quelques millions de Français.
La connaissance de la géographie tenait du réflexe conditionné ! On pouvait même demander aux enfants de réciter le liste des départements, avec préfecture et sous-préfectures bien sûr. La qualité des cartes est remarquable. On notera comment l’alsace et la Lorraine, allemande de 1871 à 1918, sont traitées : le pointillé de la frontière officielle exclut bien les deux provinces du territoire français, mais les deux provinces sont coloriées de telle sorte que l’on retrouve l’hexagone !
Arrivée dans la salle de classe
Les jeunes écoliers qui doivent parfois effectuer plusieurs kilomètres à pied, durant l’hiver, avant de s’installer derrière leur pupitre en bois. Ce dernier encore en fonction de nos jours dans certaines écoles rurales, était souvent entretenu mais aussi délabré par les élèves.
Plusieurs modèles firent leur apparition au cours des années, les plus anciens sont sans conteste les bancs à cinq places qui étaient pour le moins qu’on puisse dire d’un confort peu fonctionnel par rapport à ce que l’on connaîtra plus tard.
Ci-contre un pupitre en bois à deux places, certains étaient peints en noir comme celui-ci, d’autres entièrement cirés. “ La corvée de cirage était réservée aux élèves moins méritants”
La bouteille d’encre était réservée au Maître.
La grande bouteille d’encre que le maître sortait, de temps à autre pour faire le plein d’un encrier d’élève,
Les élèves écrivent à la craie, sur leur ardoise, puis au crayon de bois, et, parfois à la plume, sur leurs cahiers. Il trempe cette dernière dans l’encrier blanc placé sur le pupitre, que l’instituteur remplit régulièrement avec sa bouteille d’encre
Les encriers étaient en faïence, verre, bakélite ou même pour les plus anciens en étain.
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Les récompenses
Bons points, témoignages de satisfaction, billets d’honneur et belles images ponctuent la subtile liturgie de la récompense scolaire.
La boîte de compas, achetée chez l’opticien, comptait parmi les cadeaux classiques que les parents fortunés offraient au lauréat
La distribution des prix, un rituel qui se renouvelle chaque année en fin d’année scolaire - cette tradition ayant disparue de nos jours. – était un hommage rendu au mérite des élèves, en quelque sorte le salaire des plus méritants.
Le livret scolaire est aujourd'hui encore le lien indiscutable entre l'école et la famille et le seul témoin incontestable de la vie scolaire de l'élève
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Le matériel pédagogique
Faisant partie du fond scolaire, les mesures en fer blanc témoignent de l’importance q’était à la fin du XIX é siècle de l’apprentissage du système métrique.
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Les petits bouliers sont courants dans les écoles du début du siècle, mais tomberont en désuétude lorsque apparaîtront les bûchettes, entre les deux guerres. |
Les petits projecteurs a images fixes, utilisés pour les leçons de chose, botanique, zoologie ou géographie, sont apparus après 1951. Ils utilisaient des petits films en 35 m/m.
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Sur le chemin de l'école
Le cartable en cuir était souvent utilisé par plusieurs enfants de la même famille
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Qu’il est doux des se retourner vers le passé et de songer avec nostalgie à nos rentrées scolaires, à nos premiers instituteurs, au tableau noir sur lequel nous avons appris à tracer, d’un doigt hésitant, les lettres de notre prénom, à l’estrade, prés du bureau du maître ou de la maîtresse où nous avons récité d’une voix tremblante nos premiers poèmes. Nos cartables en cuir, souvent usés par nos grands frères et sœur, étaient déjà trop lourds et regorgeaient, à coté du livre de lecture et du cahier du soir, de la trousse ou du plumier, de la règle en bois,, de trésors qu’on dévoilera aux copains à l’heure de la récréation.
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Le plumier en bois, le premier élément indispensable de l'équipement de l'élève |
La trousse en cuir permettait de ranger ses "outils" de façon rigoureuse et méthodique. (on remarque ici le taille crayon de forme et d'utilisation peu commune) |
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Les plumes les plus utilisées dans les écoles, parmi les quelles on se souvient de la célèbre Sergent major
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Les porte-plumes les plus répandus dans les écoles étaient souvent en bois, car peu de fantaisies étaient autorisées dans la panoplies du parfait écolier
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L'écriture, l'ardoise et le cahier
Écrire sur un cahier ou dans certaines mesure aussi, sur l’ardoise, est un exercice qui demande du soin. L’ardoise, n’est en réalité, qu’un support pour les exercices d’orthographe ou de grammaire, qui est fait pour être effacé, tandis que sur le cahier, les « écrits restent », il faut absolument qu’ils soient très beaux, pour ne pas dire calligraphiés.
Ci-contre un cahier daté de 1880, un véritable chef d’œuvre de calligraphie.
L’ardoise d’abord simple ardoise rectangulaire, se perfectionne dans le temps avec son cadre en bois et son trou permettant d’y attacher un petit chiffon pour l’essuyer. Les craies carrées puis rondes “les craies Robert sont les plus célèbres” et le cayons à ardoise en sont les instruments d’écriture adaptés.
Les cahiers du soir, de travaux pratiques, de devoirs mensuels,
d’écriture, de morale et de bien d’autres matières ;
ont toujours été le témoignage du travail de l’écolier, bon ou moins bon.
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